Monday, May 20, 2013

BNB BOWL 2013 - DAY 1




Une délégation complètement edge quitte Québec sans vraiment se douter de ce qui les attends. La route est sans embûches. Bienvenue au pays de la cerise. Dès que le skyline new yorkais se dessine à l'horizon, je réalise que ça fait trop longtemps que je ne l'ai pas vu. Si j'me suis ennuyé de Manhattan, j'peux pas en dire autant de son trafic chaotique. Ont dirait l'Égypte dans un entrepôt tellement y'a des chars dans toutes les directions et du monde qui jouent du klaxon. Petit passage dans le Bronx pour parvenir à notre logement pour la fin de semaine. Dépaysé much. Brooklyn est moins pire. Prise de possession de l'appartement à 5 minutes de recevoir le titre de retardataires. Red Bamboo pour souper. Une intervention policière dans notre face à plusieurs voitures y compris un undercover en taxi comme dessert. Washington Square Park est bien vivant même à l'approche de minuit. « The city that never sleeps where drugs get you money and sex, and money gets you drugs and sex, and sex gets you money and drugs... »

Rien de tel que d'expérimenter un traffic new yorkais pour se réveiller. Dose santé d'agression. Contre toute attentes, il est possible de trouver des parkings gratuits sur la rue, près de la venue. Safe, too. Même pas de pigeons qui chient sur le char. Pizza au Viva Café juste à côté du Webster Hall. Premières personnes que j'aperçois : Toby et sa progéniture. NYHC. 

Webster Hall ressemble à l'Impérial en plus gros et étagé. Traverse les débardeurs DMS pour tomber dans le lineup pour la merche de JUDGE qui est pas sketch du tout. Même pas l'espèce de gilet à saveur crabcore que j'avais vu passer sur Facebook. C'est la confirmation de la joke. Quelques emplettes et je catch DOWNPRESSER. MERAUDER est ce qui me vient en tête. À chaques tunes. Pas mauvais du tout. Coach knows best. Les wizards suivent : FIRE & ICE. J'continue de croire que leur merch manque de chapeaux pointus et de baguettes magiques. Le chanteur, par sa présence, semble être l'enfant illégitime d'Aaron de Bane et d'Eddie Leeway. Une guenille qui spin. Quel excellent set. Les vocals qui me dérangent sur les EPs sont pas aussi fatiguants live. C'est le moment d'un trip au char pour dumper la merch. Les statistiques pour les apparitions de gens avec des gilets pareils sont en hausse de 500%. 

THE OLD FIRM CASUALS, c'est correct. Rien de trop catchy. Lars est pas tant divertissant mais y joue de sa guit comme du monde. TAKE OFFENSE sont encore plus tight que la dernière fois que j'les ai vus. Ça n'a juste pas de sens. Saute, spin, crouch, squat, sing along, glisse à terre, repeat non-stop jusqu'au bout du set. Tout les succès instigateurs de circle pits. Wow. D9... D9... D9... Vous avez pas idée. « Turn that frown upside down ». Tune sketch qui résume un peu la situation en début d'un set qu'on attendait impatiemment. Aucune présence de déception. Nulle part. Le son est bon même quand Cesar pète une corde et que le band continue à jouer comme si de rien n'était. Mr. Mike est heureux comme un pape en ce lendemain de mariage. KILL EACH OTHER. Drop the bodies by the stadium. Des gros calibres défoncent les frontières du pit. Think about it. T-t-t-think about it. Rodney et sa troupe suivent. Après leur apparition au TIH, j'peux pas dire que j'm'était ennuyé. Mais le set était tellement solidement fronté que j'me suis pas mal réconcilié avec le STRIFE. Y'a des choses qui changent pas, genre, sa barbe et se faire saigner le front pendant le set. Du classique à' tonne. Pas de Force of Change. Pas de nouvelles tunes ou juste une, j'suis pas sûr. Interlude musicale avec BLACK TRAIN JACK. J'm'en serais passé mais j'avais pas envie de sortir. Le dude a la voix d'ange et la corpulence surprenante. BANE sont next et j'trouve qu'Aaron s'en vient fatigué. Y chante même pas la moitié des tunes. Il passe son temps à sautiller mais, sans les paroles, y manque de quoi. Zach compense, par contre. Il est comme un Little Boy sur son coin de stage. Bref, tranquille comme set. Dommage parce que BANE était une valeur sûre pour moi. BREAKDOWN et l'humour décapant de Jeff Perlin sont ce qui reste entre nous et JUDGE. C'est l'fun d'entendre des tunes que j'ai écouté plus souvent que j'puisse compter et les commentaires entre les tunes sont impayables. C'est pas aussi drôle qu'un set de SLUMLORDS, mais ça reste plaisant. Meilleur que le set au TIH de l'an passé. À ce point là, j'en ai plein le cul d'être debout et j'voudrais pouvoir ouvrir mes coudes sans toucher des masses humides de sueur ou des faces de semi-naines qui essayent d'avancer sans s'approcher du pit. Sérieux, la quantité de trafic pendant les sets à pas d'allure. J'suis convaincu que ce monde là s'en vont nulle part, aussi. Y s'en vont en avant entre les deux bands et reviennent après deux tunes. J'ai même vu un père emmener sont fils vers le pit avant JUDGE et y sont revenus la face longue en crisse. What's the deal ? À se promener de même, est-ce qu'il reste quelqu'un qui regarde le show ? L'anticipation est à son comble. Marche Impériale avant de commencer. J'me l'explique mal mais j'm'en crisse un peu, aussi. TAKE ME AWAY. L'intensité est indescriptible. Pour ceux à qui j'ai déjà parlé de TRIAL au Burning Fight, l'impossible a été fait. Quelques personnes ont mentionné la caractère historique de l'événement auquel on assistait et j'en riait un peu. Not anymore. Rien ne peut être comparé à voir JUDGE live. Je réalise encore mal l'importance et l'ampleur de ce set là, pour moi. The Storm en milieu de set... Fed Up le stage rempli... « Smoking that pot, it makes you mature. A slave to sex and you tell me you're pure. You slam that beer. It makes you a man. I'm tryin' to keep my cool but you better understand. » Même Warriors était démesurée. C'est pas des sing alongs, c'est des masses de population qui se déplacent. C'est en voyant les images par la suite que je réalise ce qui se passait. Ça prendrait Lovecraft pour en parler. Pratiquement tout a été joué excepté le cover de LED ZEP et des tracks de Chung King. Finition avec l'aide d'Anthony Civarelli pour New York Crew. J'croyais, après la deuxième tune, lors des speeches à bout de souffle, que Mike allait pas finir le set. J'avais tort. Son vocal est comme sur les tunes et il a tout fait. Ce gars-là est exactement c'que j'voulais qu'y soit. Combiné à Porcell qui donne tout ce qu'il a... JUDGE vient de s'ajouter une dimension. 

Une des sorties de venue les plus pénibles de l'histoire de l'humanité. Détour par la merch pour ramener un souvenir à Fortin mais tout les shirts de TAKE OFFENSE ont des squelettes dans des positions douteuses et DOWNPRESSER sont partis. Événement parfait. Re-entry, New York, proximité de bons spots de bouffe et pit stops, multiples sets qui te font ressortir encore plus fan des bands que t'as vu, pas de batailles ou de drama (ça, ça fait du bien)... Félicitations BNB. Ça pourrait remplacer le TIH comme rendez-vous annuel. J'apprends que les Knicks sont éliminés au Walgreens. Nothing else matters anymore. Retour au bercail avec un facteur d'envie d'être dans ses affaires exposant 5. Merci à tout le monde concernés.

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