Après presque 3 ans d'absence, Scott Vogel et sa troupe lance un nouvel opus sur la défunte étiquette VICTORY Records. Pour vrai, autant j' avais adoré Keepers of the faith autant cet album est un gâchis total. Je suis quand même déçu. Pour moi TERROR a toujours été un synonyme de constance et de bon hardcore mais, le public cible des dernières années soit les mosheurs trippant sur STAY FOR THE PATH ou tout autre band de marde ayant plus de 4 mots pour composer leur nom se fait gravement sentir. Il n' y a que deux chansons digne de mention soit Cold Truth et Hard lessons qui ressemblent aux deux premiers albums. Le reste est inerte, incolore , fade et redondant. En plus, la pochette est laide sans bon sens. Pas besoin d' être universitaire, pour savoir que tu ne met pas une photo de ton band comme cover. Le seul aspect positif est que le groupe reprend son logo de départ. L' insert, est composé de nombreuses photos ce qui est bien mais le tout est gâché par Le Code. Des textes fétiches classiques expliquant ce que le nouveau venu dans le mouvement hardcore devrait faire pour être COOL. Know the past but live for today, get involved, support your local scene, it' s more than music blablablablabla... Vous voyez le genre. je ne lance pas la serviette mais j' ai espoir qu' un jour TERROR passe chez nous avec une tournée jampack de Bons bands et qu' il redonne un peu de couleur à l' étoile qui pallie.
Pour fans de :
Tournées louches
Merch avec beaucoup de visuel
Stage dives des moniteurs
Buffalo Hc
Sunday, May 26, 2013
Saturday, May 25, 2013
INTEGRITY - ILSA - ENFORCERS - PICK YOUR SIDE - HOMEWRECKER - VILIPEND @ Foufs
Show de vendredi soir montréalais. Je passe encore une soirée semi-inconfortable parce-que j'ai pas pris le temps d'me laver après la job. Pas que je sens le sandwich, mais j'suis b'en au courant que j'suis pas spic and span. Pas grave. Le lineup dans le char est constitué de juste du monde qui sont là pour avoir du fun. Let's go.
Arrivés downtown sans trop de traffic avec un parking cheap. Arrivés aux Foufs juste avant que PICK YOUR SIDE embarquent. Soirée bien enlignée. Jusqu'ici, tout va bien. Un set correct. Foule plutôt frigide. J'ai l'impression que le monde n'étaient pas familiers avec le nouveau projet de Beckman. J'me rends compte que j'ai peut-être pas retenu grand chose de Let me Show you how Democracy Works ou que j'ai des bouchons de marde et que j'distingue pas trop ce qui est joué. Beckman passe le set sur le plancher, fidèle à ses habitudes. À voir la hauteur du stage, le band au complet aurait pu faire de même.
Dommage d'avoir manqué HOMEWRECKER. J'avais écouté ça, un peu, au cours de la semaine et j'avais pas été déçu. Oh, well...
ENFORCERS remontent sur scène. J'suis pas trop sûr de quand était la dernière fois que j'avais vu ça. Katacombes ? J'le dis encore une fois, mais autrement, le stage, à cette hauteur, agis aussi comme une barrière. Pas moyen de stagediver sans que ça ne tienne plus de l'assaut. De toutes façons, avec le balcon chaque bord, y doit pas avoir moyen de sauter sur b'en du monde. Set correct. J'ai l'impression qu'y'avait un peu de rouille. Diamond porte un gilet avec un diamant dessus. Il fait l'amour à sa guitare et ses back vocals sont remarquables. Hugo a l'air d'avoir vaincu son appréhension des hauteurs. Des jokes sur Québec, b'en... C'est des jokes sur Québec, là. Mention du show de STIGMATA que tout le monde était en train de manquer. « Plus de stroboscope dans les moniteurs. »
ILSA jouent. J'sais pas... Les points de suspension représentent mon opinion sur le band : en suspension. Le chanteur chante en angle droit. J'l'aurais b'en vu avec une cape. Ça aurait complimenté sa barbe en cornet de crème glacée qui semble avoir besoin d'un tuteur. Not that it really matters. Bref, Lord Dom fait 50% de la hache. J'avais vraiment aucune idée. J'ai décidé de regarder un peu, là, l'imitation d'Harold en tête. C'est pas de quoi qui ferait ma playlist régulièrement. Arrivée du Coach avec Ballon, Hubert et compagnie. Toujours b'en l'fun.
INTEGRITY embarquent pour une heure de classiques avec quelques nouvelles tracks. Vocal test/Hollow pour illuminer la salle. Remarque que c'était peut-être l'éclairage non-sécuritaire de la salle. Le reste constitué, approximativement, d'Abraxas Annihilation, Dawn of a New Apocalypse qui se veut un spell pour faire couler le nez à Black, Micha, Rise pour le Coach, Jagged Vision of my True Destiny, Suicide Black Snake et sa ruine-babines, Systems Overload et plus encore. Le son était un peu weird. La musique entre les premières tunes, c'était weird. Beaucoup de plaisir sur le plancher. Beaucoup de québécois font acte de présence. Dwid a une monture Nike ? Je sais pas pourquoi ça mérite mon attention, exactement, mais Dwid chausse du Nike. Après avoir été témoin qu'il ne mange pas des bébés pour déjeuner, mais bien des toasts et des céréales, je remarque qu'il opte pour la solution confortable. Le mythe se complexifie. De plus, j'avais Lemmy Kilmister en tête tout le long. Lemmy doit pas porter de Nike avec ses short shorts, par contre... J'faisais quoi, moi, là ?
New Dynasty après le show parce-qu'on a pas mangé depuis longtemps. Pas mauvais. Le général tao goûte en crisse. Retour dans la vieille capitale aux petites heures, b'en high sur la fatigue et le sucre. The way it should be. Samedi semi-scrap qui s'annonce avec probabilité d'impact sur le dimanche, par le fait même. That hardcore life.
Monday, May 20, 2013
BNB BOWL 2013 - DAY 1
Une délégation
complètement edge quitte Québec sans vraiment se douter de ce qui les attends.
La route est sans embûches. Bienvenue au pays de la cerise. Dès que le skyline
new yorkais se dessine à l'horizon, je réalise que ça fait trop longtemps que
je ne l'ai pas vu. Si j'me suis ennuyé de Manhattan, j'peux pas en dire autant
de son trafic chaotique. Ont dirait l'Égypte dans un entrepôt tellement y'a des
chars dans toutes les directions et du monde qui jouent du klaxon. Petit
passage dans le Bronx pour parvenir à notre logement pour la fin de semaine.
Dépaysé much. Brooklyn est moins pire. Prise de possession de l'appartement à 5
minutes de recevoir le titre de retardataires. Red Bamboo pour souper. Une intervention policière dans notre face à plusieurs voitures y compris un undercover en taxi comme dessert. Washington Square Park est bien vivant même à l'approche de minuit. « The city that never sleeps where drugs get you money and sex, and money gets you drugs and sex, and sex gets you money and drugs... »
Rien de tel que
d'expérimenter un traffic new yorkais pour se réveiller. Dose santé d'agression.
Contre toute attentes, il est possible de trouver des parkings gratuits sur la
rue, près de la venue. Safe, too. Même pas de pigeons qui chient sur le char.
Pizza au Viva Café juste à côté du Webster Hall. Premières personnes que
j'aperçois : Toby et sa progéniture. NYHC.
Webster Hall
ressemble à l'Impérial en plus gros et étagé. Traverse les débardeurs DMS pour
tomber dans le lineup pour la merche de JUDGE qui est pas sketch du tout. Même
pas l'espèce de gilet à saveur crabcore que j'avais vu passer sur Facebook.
C'est la confirmation de la joke. Quelques emplettes et je catch DOWNPRESSER.
MERAUDER est ce qui me vient en tête. À chaques tunes. Pas mauvais du tout. Coach knows best. Les
wizards suivent : FIRE & ICE. J'continue de croire que leur merch manque de
chapeaux pointus et de baguettes magiques. Le chanteur, par sa présence, semble
être l'enfant illégitime d'Aaron de Bane et d'Eddie Leeway. Une guenille qui spin. Quel
excellent set. Les vocals qui me dérangent sur les EPs sont pas aussi
fatiguants live. C'est le moment d'un trip au char pour dumper la merch. Les
statistiques pour les apparitions de gens avec des gilets pareils sont en
hausse de 500%.
THE OLD
FIRM CASUALS, c'est correct. Rien de trop catchy. Lars est pas tant
divertissant mais y joue de sa guit comme du monde. TAKE OFFENSE sont encore
plus tight que la dernière fois que j'les ai vus. Ça n'a juste pas de sens.
Saute, spin, crouch, squat, sing along, glisse à terre, repeat non-stop
jusqu'au bout du set. Tout les succès instigateurs de circle pits. Wow. D9...
D9... D9... Vous avez pas idée. « Turn that frown upside down ». Tune sketch
qui résume un peu la situation en début d'un set qu'on attendait impatiemment.
Aucune présence de déception. Nulle part. Le son est bon même quand Cesar pète
une corde et que le band continue à jouer comme si de rien n'était. Mr. Mike
est heureux comme un pape en ce lendemain de mariage. KILL EACH OTHER. Drop the bodies by the
stadium. Des gros calibres défoncent les frontières du pit. Think about it. T-t-t-think about it. Rodney et sa
troupe suivent. Après leur apparition au TIH, j'peux pas dire que j'm'était
ennuyé. Mais le set était tellement solidement fronté que j'me suis pas mal
réconcilié avec le STRIFE. Y'a des choses qui changent pas, genre, sa barbe et
se faire saigner le front pendant le set. Du classique à' tonne. Pas de Force
of Change. Pas de nouvelles tunes ou juste une, j'suis pas sûr. Interlude
musicale avec BLACK TRAIN JACK. J'm'en serais passé mais j'avais pas envie de
sortir. Le dude a la voix d'ange et la corpulence surprenante. BANE sont next
et j'trouve qu'Aaron s'en vient fatigué. Y chante même pas la moitié des tunes.
Il passe son temps à sautiller mais, sans les paroles, y manque de quoi. Zach
compense, par contre. Il est comme un Little Boy sur son coin de stage. Bref,
tranquille comme set. Dommage parce que BANE était une valeur sûre pour moi.
BREAKDOWN et l'humour décapant de Jeff Perlin sont ce qui reste entre nous et
JUDGE. C'est l'fun d'entendre des tunes que j'ai écouté plus souvent que
j'puisse compter et les commentaires entre les tunes sont impayables. C'est pas
aussi drôle qu'un set de SLUMLORDS, mais ça reste plaisant. Meilleur que le set au TIH de l'an passé. À ce point là, j'en
ai plein le cul d'être debout et j'voudrais pouvoir ouvrir mes coudes sans
toucher des masses humides de sueur ou des faces de semi-naines qui essayent
d'avancer sans s'approcher du pit. Sérieux, la quantité de trafic pendant les
sets à pas d'allure. J'suis convaincu que ce monde là s'en vont nulle part,
aussi. Y s'en vont en avant entre les deux bands et reviennent après deux
tunes. J'ai même vu un père emmener sont fils vers le pit avant JUDGE et y sont
revenus la face longue en crisse. What's the deal ? À se promener de même, est-ce qu'il reste quelqu'un qui regarde le show ? L'anticipation est à son
comble. Marche Impériale avant de commencer. J'me l'explique mal mais j'm'en
crisse un peu, aussi. TAKE ME AWAY. L'intensité est indescriptible. Pour ceux à
qui j'ai déjà parlé de TRIAL au Burning Fight, l'impossible a été fait.
Quelques personnes ont mentionné la caractère historique de l'événement auquel
on assistait et j'en riait un peu. Not anymore. Rien ne peut être comparé à
voir JUDGE live. Je réalise encore mal l'importance et l'ampleur de ce set là,
pour moi. The Storm en milieu de set... Fed Up le stage rempli... « Smoking
that pot, it makes you mature. A
slave to sex and you tell me you're pure. You slam that beer. It makes
you a man. I'm tryin' to keep
my cool but you better understand. » Même Warriors était démesurée. C'est
pas des sing alongs, c'est des masses de population qui se déplacent. C'est en
voyant les images par la suite que je réalise ce qui se passait. Ça prendrait
Lovecraft pour en parler. Pratiquement tout a été joué excepté le cover de LED
ZEP et des tracks de Chung King. Finition avec l'aide d'Anthony Civarelli pour
New York Crew. J'croyais, après la deuxième tune, lors des speeches à bout de
souffle, que Mike allait pas finir le set. J'avais tort. Son vocal est comme
sur les tunes et il a tout fait. Ce gars-là est exactement c'que j'voulais qu'y
soit. Combiné à Porcell qui donne tout ce qu'il a... JUDGE vient de s'ajouter
une dimension.
Une des sorties de venue les plus pénibles de l'histoire de
l'humanité. Détour par la merch pour ramener un souvenir à Fortin mais tout les
shirts de TAKE OFFENSE ont des squelettes dans des positions douteuses et
DOWNPRESSER sont partis. Événement parfait. Re-entry, New York, proximité de
bons spots de bouffe et pit stops, multiples sets qui te font ressortir encore
plus fan des bands que t'as vu, pas de batailles ou de drama (ça, ça fait du
bien)... Félicitations BNB. Ça pourrait remplacer le TIH comme rendez-vous
annuel. J'apprends que les Knicks sont éliminés au Walgreens. Nothing else
matters anymore. Retour au bercail avec un facteur d'envie d'être dans ses
affaires exposant 5. Merci à tout le monde concernés.
Saturday, May 11, 2013
A History through Flyers part 5 : A Second Bite of Hugo J
Back on my bullshit. C'est le moment de faire une seconde visite à l’œuvre d'Hugo J.
La partie Québec de l'oeuvre ayant été couverte dans le post précédent, c'est le temps de se consacrer un peu à Montréal et nos voisins du sud.
2004
Premier flyer réalisé par Hugo. C'est ici que tout débute. La table est mise avec des personnages ronds, du stylo, des références à la culture populaire québécoise ainsi qu'au rap new yorkais et un fond de révolution. Présenté par Biggie Smalls, lui-même.
2005
DEATH THREAT et SHIPWRECK. C'est un line up que j'prendrais toutes les fins de semaine.
« It's like a jungle sometimes... » Ça m'a mis la puce à l'oreille et Google m'a indiqué que j'avais encore des devoirs à faire dans le rap. Back to basics. GRANDMASTER FLASH. Vidéo à l'appui. Ça en vaut la peine. C'est encore très pertinent.
Toujours le stylo et des personnages placés sur la bordure. Influence Big Boy et bande-dessinée.
2 flyers pour un show. Je sais pas trop si c'est FIGHTING CHANCE qui ce sont ajoutés ou s'ils ont étés enlevés.
Je suis pas certain de l'année, ici. À en juger par le style, j'me suis dit qu'il fittait bien en 2005. À noter les dents du bonhomme MIND ERASER. Est-ce que RIFF RAFF était bien sur le show ?!
2006
Celui-ci est pour un show à Lemoyne, en Pennsylvanie. Avec un lineup comme ça, c'était sûr.
Encore pour un show américain. Faut-il s'en étonner avec BLACKLISTED sur le bill ?
2007
Le stylo est mis de côté. Un nouveau genre de flyer apparaît.
2008
Combinaison des deux styles de flyers. Old habits die hard.
2009
Bonne fin de semaine. J'me souviens qu'on soit descendu et qu'on ait été hébergé sur Sanguinet. Le monde avaient démontré beaucoup d'entrain pour HAVE HEART.
Quel excellent flyer. J'me souviens que c'était pas tout les groupes qui s'étaient présentés. Madhouse, as usual.
2010
Ce flyer là a pas d'allure. Très busy. Ça frappe l'imagination instantanément.
J'vais être honnête, j'ai passé un avant-midi à essayer de trouver d'où provenait l'image utilisée pour celui-ci. Sans succès. Les lunettes me font penser à Huey P. Newton, mais pas la pin sur son jacket. Ça ressemble plus à Bobby Seale mais j'me souviens pas de l'avoir vu avec des lunettes. Bref, c'est pas du temps perdu, mais si j'ai pas réussi à la trouver en un avant-midi, j'me demande d'où elle provient. « Move on over or we'll move on over you ». Intense.
2011
Le jeu de couleur qui devient un peu une trademark. Gros show.
Shoutout à Hugo et son habileté à faire des flyers qui te font réfléchir, apprendre sur l'histoire ou qui sont juste plaisant à regarder. Y'en reste encore une gang. Soyez pas surpris de la prochaine chronique.
APES - FISTFUCK - VILE INTENT - DESPISE YOU
Premièrement, faut prendre le temps d'apprécier le flyer. J'sais pas trop à qui c'est dû (Mr. Lemieux Beaulieu ?) mais, bien fait. Si ça ne vous donne pas le goût de faire la fête, j'sais pas trop quoi vous dire.
Ça fait pas longtemps que Forain m'a parlé de DESPISE YOU, force est d'admettre, et c'est pas un nom que j'entends très souvent dans mon entourage proche. Le band laisse instantanément une cicatrice et j'allais pas manquer de voir de quoi ont l'air les auteurs. J'ai quand même été surpris de voir le Bat et Mr. Marquis débarquer. J'ai été moins surpris quand j'ai su qu'y sentaient pas une obligation profonde de rester jusqu'au bout.
Le show, sa durée, son commencement, sa foule... Tout semblait incertain jusqu'à ce qu'APES prennent le stage pour une sévère démonstration de monde qui dorment à poings fermés. Plus que dommage. Première hypothèse : la cause réside dans la nature hétérogène de la foule. Des excuses, des excuses. Goulet donne ce qu'il lui reste de son vocal. C'est rauque. C'est cru. J'aime b'en la tendance prise avec les nouveaux enregistrements. Les nouvelles tracks prouvent qu'ils sont passés au niveau supérieur. La dernière de leur set étant particulièrement sauvage. J'ai entendu parler d'un split à venir. Le monde n'a qu'à bien se tenir. Le featuring de Gablove est juste à point. Faites-vous aller la moustache. Snoochie boochies.
Pluies torrentielles à l'extérieure. Impossibilité d'aller rien faire dehors. J'pense aux fenêtres que j'ai peut-être ou peut-être pas fermées avant de partir... Maudit câlisse. DESPISE YOU... Dégât d'eau... DESPISE YOU... Dégât d'eau... Patience. FISTFUCK ? Bon nom. That's about it. Personnellement pas mon shit. Mais, ils semblent avoir leur following. Un frontman qui fait des jokes de mononcles entre les tunes et qui démontre une avide envie de plaire aux dames. En résumé : interlude musicale. « Would you like a chocolate-covered pretzel? »
Peut pas aller dehors. Veut pas rester en-dedans. Peut pas rester dans l'portique. OUTCAST!
VILE INTENT. Si ça fait pas longtemps que j'me suis familiarisé avec DESPISE YOU, ça fait juste une semaine que j'connais VILE INTENT. J'souhaitais qu'y jouent pas trop de leurs tunes de feedback. Ça n'a pas été le cas. J'comparerais l'expérience à être témoin d'un accident de char entre toutes les personnes que t'haïs dans le monde et tout est perte totale. C'est une attaque assez intense sur les auditeurs. J'ferais b'en un détour pour les voir.
Tout se déroule rondement. Discussion trap. Discussion tat. La soirée prend une tournure los angelesque. Le chanteur est le parfait porte-étendard de la californie par son habillement : t-shirt blanc, wifebeater, baggy shorts qui descendent bien en bas du genou, bas blanc qui arrêtent pas loin d'où les pants commencent... Pas mal plus relaxe que j'm'attendais. Pas mal plus vieux que j'm'attendais. Le cri est un peu plus mou. Vocal asiatique à l'appui, accent et tout. Machine bien huilée quand même. « I don't care about you! Fuck you! » No More Feelings obtient le plus gros pop d'la soirée. Beaucoup de verres cassés. J'comprends toujours pas pourquoi y servent encore dans des verres. Y'ont une commandite ? Leur père travaille pour la compagnie des verres ? Semble pas trop causer de problèmes malgré le nombre de coquins qui se ramassent sur le cul. Ça sloche fort sur les airs de West Side Horizons. Mr. Gosselin, je vous décerne la palme du plus enthousiaste.
Le show fini, pas de temps à perdre. Y me reste même pas six heures avant mon prochain shift. Tout c'que j'ai en tête sont les mots « a closed-casket funeral ».
Sunday, May 5, 2013
Les mathématiques du vendredi soir.
Le sous-sol du Cercle conviait ses invités pour une soirée thématique duo. Car, il y avait un duo de band composé de DROGUE ainsi que le duo montréalais et portneuvois SOLIDS. Le dernier set de Dope avait eu comme résultat un certain carnage débile mais ce soir ce fût beaucoup plus calme. La foule était tout aussi inerte et silencieuse que les secondes suivant la fin de Lars Eller... Set unanimement composé de nouvelles chansons chiffrées entre 12 et 20 selon les petits calculs. Unique présence du demo le temps d' un chanson. Malgré l' absence de grabuge de bière, la performance aura été divertissante et me rappel à quel point le nouveau 7 pouces doit arriver à destination. SOLIDS, qui honnêtement ne m' avait jamais réellement impressionné live jusqu' ici, m' ont solidement déjoué ce coup si. Lumière tamisée rendant cela intime tel une première date, tiré de
l' avant par un duo enflammé et à point. Bref, la province prouve encore que l' underground est bien en forme par les temps qui courent.
l' avant par un duo enflammé et à point. Bref, la province prouve encore que l' underground est bien en forme par les temps qui courent.
Thursday, May 2, 2013
VEHEMENT SERENADE - WAR HOUND - SLUGGER - BOUNDARIES - UNROOTED
Ça fait du bien
d'avoir un show dans notre ville. Ça fait du bien de retourner à l'Agitée. Même
si c'est un soir de semaine. Mais, ça... C'est rien de nouveau.
Ce show là, c'est
l'show que tout le monde oubliait. Un peu plus et il passait inaperçu. VEHEMENT
SERENADE, ça fait quelques années que j'avais entendu parler de ça. Tout c'que
j'me souvenais c'est qu'il y avait un lien avec EARTH CRISIS. En creusant un peu
plus loin, les références s'accumulent... COLD AS LIFE, EARTH CRISIS, PATH OF RESISTANCE,
FREYA, CRO-MAGS, SKARHEAD, SWORN ENEMY, SUBZERO... Seulement ça est assez pour
créer une aura de mystère. Ajoutez à ça l'intrigue WAR HOUND (le vidéoclip vous
fait vous demander ce qui se passe avec ce band là), un ticket à 12$ et la
soirée de repos des Knicks et j'ai pas de raisons de manquer ce show là... La
seule que j'aurais jugé acceptable est un voyage à MTL pour NAILS et XIBLABLA,
mais j'ai pas de lift; tu es broke; il/elle s'en câlisse; nous/vous/ils
travaillent demain matin de bonne heure...
Donc, la soirée s'enligne pour être relaxe pas mal avec un
Bat qui dort sur le divan et pas grand monde qui hangout autour de la venue.
Les seuls faisant acte de présence ponctuelle sont l'équipe MV Média. SLUGGER
ouvrent le bal. Ça passe mieux live que le matériel enregistré à date. Set
divertissant. Je comparerais l'expérience à débarquer dans un party où tu
connais pas tout le monde et tu sais pas trop à quoi t'attendre. L'attitude à
adopter : checker ça aller. La vue du setlist me fait remarquer qu'une tune
semble s'intituler Wazup !? Je suis
pas le seul à l'avoir vu. Je suis curieux. Autre observation un peu plus random
: un des deux chanteurs à le Celtics swag complet. Snapback, t-shirt KG et les
bas à rayures vertes. Dur de pas penser au retour de JR Smith après sa
suspension d'un match. Un featuring de Mr. Trachy et un autre de Mr. Driussi
pour Doble Juego. Je suis
positivement surpris par le vocal et j'me suis demandé qu'est-ce que ce serait
si y'avait son propre band. Harold said it best : y se blesserait peut-être
moins de même.
Suivants sur le bill : BOUNDARIES. Comment ça se fait qu'y'a
des bands comme ça qui sortent des environs et que personne semble en avoir
entendu parler mais le band semble pas en être à son premier show non plus ? C'était
correct, là. Son de guit intéressant. Vocal poussé jusqu'au manque de gaz.
Cover de GUNS UP! Outlive.
Prémonitoire de la fin de semaine qui s'en vient.
UNROOTED. Vocal qui me fait penser à MERAUDER. En tout cas,
de dehors, là. Mais, c'est pas MERAUDER. Reminisce d'eux-autres qui jouent
comme 45 minutes au show de l'ESPRIT DU FOOTCLAN. Fool me once, shame on you.
Ça a duré un bout. Livraison spéciale de Black. Je suis maintenant en possession
d'une boite de tapes avec des shows de GODBELOW, BARRIT, SKYCAMEFALLING, WALLS
OF JERICHO et d'autres. Be on the lookout. Merci à Mr. Vachon. J'en ferai bon
usage.
Apparition de Karl Buechner et ses mentons. VEHEMENT
SERENADE sur le stage. Y'a des passes qui me font penser à EARTH CRISIS et des
transitions qui tiennent plus du délire guitaristique. Pas le genre de band à
faire ma playlist b'en longtemps. J'préfère rester avec Gomorrah's Season Ends,
etc. Mais, ça reste le fun à voir. Mike Cools qui spin kick comme si y'avait 14
ans et que Harley avait jamais entâmé son steak. Bon set. La smoke machine fait
des ravages, par contre. Et le pit à maintenant son propre éclairage. Nouvel
upgrade ou j'avais juste jamais remarqué.
Finalement, WAR HOUND... Le Demo était correct. Le release
d'après a quelque chose qui me dérange mais j'arrive moyen à mettre le doigt
dessus. Le band semble un peu surpris du pas de réaction qu'ils ont. C'est
quand même leur première présence à Québec. Personne bouge et personne
s'arrache la tête. Pratiquement. Le drum est un peu sketch. Le chanteur vire
vraiment rouge pour tenir le rythme. C'est particulier à voir. Une majorité de
monde qui sortent en se disant que c'était d'la marde. Le pire c'est que
j'm'attends à un asile à Gatineau.
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