Ohhhhh shit! Je n' en croyais pas mes yeux quand au printemps, l'annonce réelle ainsi que la date de sortie fictive était dévoilée pour ce nouvel album. D'incalculables rumeurs, d'indénombrables histoires, des callis de oui-dires, des niaiseries de mosheurs fifs Internet, beaucoup de touches de clavier plus tard et surtout 6 ans qui ont défilées. Mais il est enfin arrivé. Le monde aura été a demi-froid parfois et, ici et là, à demi-chaud. Je parle bien sûr du controversé groupe de la Pennsylvanie COLD WORLD. Le groupe de merch vous dites ? Oui, il y a 10 ans. La pochette du premier LP est affreuse. En effet gros ! Mais bien des choses ont changées depuis et l'évolution marquant le résultat présent est monstrueuse. Grand slam ! Images solennelles qualifiant bien la pochette en noir et blanc. J'aime le concept, je ne sais pas à quand date les photos, mais elles évoquent en moi l'ambiance qui pouvait habiter ces jeunes garçons. Bienvenue dans l'univers How the Gods Chill...
Un intro... surprenant ! Départ avec du piano et un speech. Tournure relaxe, hip-hop appréhendée et arrive la furieuse Blind. Tu as comme envie de taper des mains au rythme du basedrum. Les guitares sonnent comme Dedicated... avec un tournant rapide en milieu de chanson. Le vibe BIOHAZARD bien présent. The Real Deal est rapide et les paroles roulent a vive allure. Les vocaux de Dan sont poussés au maximum et l'intensité grimpe comme la pression des séries. Le break de la fin suivi d'une passe plus rapide semi-2-steps est capoté. Never Knows Best se pointe le nez.. Une guitare plus rock and roll et des vocaux rappelant ONLY LIVING WITNESS. Cracks of Hate(feat MEYHEM LAUREN) : la plus rapide du côté supérieur. Bouncy au max et les paroles dépassent les limites permises. Vient ensuite la part hip-hop accompagnée de guitares rugissantes. Agréable sundae musical. « No Holy Bible... No More Fun Games » se veut une agréable surprise car c'est Omar Gonzalez de SOUL SEARCH qui lead le vocal et le refrain est performé par Dan. Gros vibe MERAUDER, LIFE OF AGONY, mélangé au rock and roll précédant. Finition du côté A tout en douceur. Un épais nuage de fumée définit maintenant la pièce.
Le côté B démarre avec Never. Petit intro à la Ice Grillz. Du gros reverb dans la voix et l'échos produit est de qualité. Une guitare plus mélodique et sombre. Aucun espoir ne semble être permis ici. « Can you feel the road moving... » Une fin qui brasse, pimentée d'un solo et d'une partie rapide. Le jeu ne déroge aucunement de son plan de match initialement joué a la première demie. Find Your Way enchaîne et mets les bouchées doubles dès ses premières secondes. Bouncy, avec une grosse passe similaire au premier opus et le retour du chant charismatique coupé subitement part un break incroyable. Paroles sur comment voir l'avenir et mettre son passé de côté. Omega et son début à la BURN est probablement ma favorite. George de BLACKLISTED doit certainement y être pour quelque chose. Mon lien avec ce soi-disant groupe se ressert après une dispersion intense. Pour vrai, on dirait un gros riff de BURN tout au long. Doux ! Le break du milieu avec la guitare bizarre témoigne de tout. Youthful Expression 2014 arrive telle la balle rapide de Pabelbon en fin de neuvième. Solo en milieu de chanson fait par Arthur Rizk. Celui qui est derrière
l'enregistrement du dernier POWER TRIP et guitariste de WAR HUNGRY. Hell's Direction avec en primeur incroyable le roi du rap : Monsieur Kool G Rap en personne suivi de l'intro avec Max B. Clot à meveille cette demi-heure jouissive.
Somme tout, l'album est fou mongole. Rajoutez-y quelques soifs, de la folie et cet album est déviant. Mes deux points négatifs, sont la durée de l'album et une non-présence injustifiable. 6 ans pour une estimation de 30 minutes c'est court un peu... Mon second point est l’absence de la pièce titre avec Sean Price. Un clip étant même tournée. La tendance populaire n'est peut-être pas au ice bucket challenge mais plutôt à COLD WORLD...
Pour fans de:
Philly Fhanatic
Scarred for life
BAD SEED
Prix sur la marchandise
Invités de marque.
Alexandre Pearson