Tuesday, October 8, 2013

BROUGHTON FEST III




Gardant le renouvellement en tête, l'Éliminateur vous offre de partager l'expérience d'un nouveau format pour cette review : un triple threat. Un review 3D. Sans frais ajoutés. Ça va peut-être paraître awkward au point de vue de la lecture mais on s'est dit « pourquoi pas ?! »

PAT : Notre epic journey a débuté vers le milieu de l'après midi et l'objectif était d'arriver à temps pour voir le set de HARRIERS. Suite au trafic de la rive nord, nous sommes malheureusement arrivés trop tard pour les regarder, mais à en juger par les photos, ça semblait brasser pas pire !

CAREY - PAT : Ceci est mon humble opinion et avis, mais ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas le plus grand fan de punk ou hardcore mélodique. Je trouve que c'est over and over again la même chose (il est inutile de me rappeler que c'est aussi  le cas du beatdown hardcore, je le sais !) Toutefois, les gars de Carey ont su m'impressionner. En me sortant de ma zone de confort les gars ont livré un solide set. De bonnes mélodies, des beats des fois un peu plus lents, des fois plus rapides, un bon vocal de la part de Jérémie et des chansons qui me faisaient penser très souvent à VERSE. Je crois que l'influence de ce band sur Pascal et sur Jérémie est non négligeable et j'ai bien apprécié leur set. CAREY a, selon moi, un son qui se démarque dans la région et qui amène un vent de fraicheur dans le genre.

COPPERFIELD - CHUCK : Les homies montent dans notre coin. Ça va prendre un événement d'ampleur familial pour me faire manquer ça. Je le croyais pas jusqu'à ce qu'on débarque du char à East Broughton et qu'on soit accueilli par Vic. Le band est différent de ce que le line-up offre, musicalement, mais les gars travaillent fort et ont le coeur à la bonne place. Ça, personne ne peut leur enlever. Content qu'ils aient pu jouer pratiquement tout le répertoire COPPERFIELD, avec ou sans deuxième guit, devant du monde d'origine autre que la Capitale Nationale du Cuivre. Fidèle à son habitude, Lavictoire se donne jusqu'aux limites du shutdown complet. Ça n'enlève rien aux autres. C'est juste que vous étiez pas sur le bord de vomir sur le bord du stage.

COPPERFIELD - PAT : Une des raisons pour laquelle Chuck, Cynthia et moi avons fait le voyage. J'avais souvent entendu parler de « Lavictoire par ci, Lavictoire par là ». Je savais que le monsieur était de la région de la bite à Tibi et qu'il postait sur les message boards depuis des années tout en s'impliquant dans sa scène locale. Je me devais donc d'aller voir COPPERFIELD pour une des rares fois qu'il faisait un roadtrip aussi long. J'ai été surpris par leur set qui ne ressemble plus à grand chose qui se fait de nos jours. Ils ont de fortes influences des bands metalcore de la fin des années 90s / début 2000 et le band se démarquait des autres groupes sur le fest. Je suis bien content d'avoir pu voir une de leur prestation et je ne peux m'empêcher de penser à quel point ce band aurait pu être gros ou tourer s'il avait existé il y a 10-12 ans à Québec et non en Abitibi. Je crois que nous aurions eu un touring band en pleine puissance ou full effect. J'ai également bien aimé le ou les speeches et j'ai surtout retenu Die Underground. Des speeches sincères, tout comme leur prestation.
TRUE NORTH STRONG - FORTIN : Première fois que je les voyait depuis le changement de line-up et cette nouvelle direction semble être la bonne. Moins d'attitude désagréable de tough guy et de suprématie masculine. Le résultat reste hard as fuck. COLD, AS LIFE, ALL OUT WAR, FURY OF 5 pour ne nommer que ceux-là. Un chanteur portneuvois en prime. Enregistrement a venir.

TRUE NORTH STRONG - PAT : La première fois que je les voyais avec 1 chanteur et depuis leur prestation à Québec. Une chose à dire sur ce band : pe-sant. Prenez RINGWORM, COLD AS LIFE, ALL OUT WAR et TURMOIL et passez-les dans un blender et vous allez trouver TRUE NORTH STRONG. Des riffs rapides, lourds, du picking à fond la caisse, des breakdown capotés. J'ai hâte de voir le band faire des tours, car je crois que les bands dans le genre aux States n'ont rien à leur envier. En plus, si on combine l'âge de Yan et de tous les membres du band, je suis sûr que l'on dépasse l'âge total des 30 personnes qui assistaient à leur prestation. Bref, un set énergique. Dommage qu'il y avait si peu de monde pour le constater et en profiter !

TRUE NORTH STRONG - CHUCK : J'peux pas croire qu'aucun de mes partners ait nommé MERAUDER. C'est la première chose qui m'a frappé et ça m'a frappé tout le long de leur prestation.

COLD NORTH - PAT : Des sets de WORDS et COLD NORTH back to back. J'ai sûrement emprunté une Doloréanne avec Doc et Marty McFly à 88 miles à l'heure, moi. Ça faisait un bout que je n'avais pas vu une de leurs prestations. Gab est toujours aussi énergétique et fort sur le drum, malgré le fait qu'il semblait mourir de déshydratation derrière ses tambours. Encore une fois, Will et Brett sont comme les frères Double Dragon, Billy et Jimmy, et ont offert une solide performance. Léon avait aussi l'air dedans et le vocal d'Adam selon moi est toujours on point. Un bon set qui me rappelle tout leurs sets à l'Agitée ainsi qu'une vente de feu : tout doit sortirrrrrrr ! 

WORDS - PAT : Comme tout le monde, en raison de leur mort semi-cérébrale ou de leur inactivité prolongée, ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu les copains de WORDS. Je n'ai pas été déçu du set car, malgré le fait qu'ils n'avaient pas joué en tant que groupe depuis des années, tout me semblait comme si c'était hier. Pierre-Luc a peut-être eu à ajuster sa voix qui sonnait un brin comme du BLACKLISTED à la première chanson mais tout s'est replacé par la suite. Brett et Will sont toujours aussi dynamiques sur leurs guitars et leurs riffs. Monsieur Jip est un meilleur drummer qu'il ne l'a jamais été et Francis Gagnon a offert une performance pas mal capotée. Imaginez : un set de WORDS ou F.G. bouge et Pierre-Luc sourit. Je suis triste pour ceux qui ont manqué tout ceci. La majorité des chansons ont été jouées et tout le monde était un brin nostalgique. Bon set !
 
WORDS - CHUCK : Ça faisait longtemps. La deuxième raison de ma présence au Broughton Fest, cette année : voir PL reprendre le mic, one more time. Je vais être honnête et affirmer que le reste était un bonus. Je n'ai pas été déçu. J'ai pas eu l'impression que les gars étaient b'en rusty. La nouvelle track était même probablement ma préférée. En l'entendant, j'me suis dit que c'était dommage que j'aille à me fier à ma mémoire comme seul moyen de conservation. Deuxième élan d'honnêteté : au moment d'écrire ces lignes, j'ai pas mal tout oublié de la chanson en question. Par contre, parmi les éléments ayant un meilleur rendement côté rétention : « I want out of a pseudo hardcore punk scene that's being bought and sold and sold and bought. Because you know, sometimes, the less you have, the more you are. » Merci au band de nous avoir offert ce morceau de closure même si je crois que c'est d'abord et avant tout pour vous que vous l'avez fait. 

COLD WORDS - FORTIN : Bonne prestation tight et énergique de part et d'autre. Le tandem Brett et Will est dévastateur et encore une fois le tout aura fonctionné à merveilles. Dommage que ces deux groupes passent autant sous le radar.

THE SLEEP - PAT : Avec de fortes influences ala GODBELOW et A PERFECT MURDER, THE SLEEP a livré une solide performance. Des bons riffs, un drum soutenu, un bon vocal. Je me croyais définitivement à un show de GODBELOW. Avez-vous pensé à faire Lockout the Inside les gars ?

THE SLEEP - FORTIN : Bon retour sur scène; dans leur terre sainte en plus. Beaucoup d'influences sud-américaines mixées des plus beaux morceaux de Syracuse. Mon seul hic provient du fait de brûler de l'argent. Je peux bien comprendre « fuck le capitalisme, ils n'auront pas mon argent, blablabla » mais tant qu'a le flamber ainsi, donne le donc a ton amie fermière qui a perdu son gagne pain... Simple suggestion.
 
BORROWED TIME - FORTIN : Il y avait si longtemps que je n'avais pas vu ce groupe. Plusieurs tentatives infructueuses et de nombreuses années depuis la fois magique du Lost Horizon se sont écoulées. Que de plaisir, tight et bien dirigé le groupe aura joué l'ensemble de son répertoire, surtout les 3 délicieuses tracks du split avec les SOD avec, en bonus, RRR de LIFE OF AGONY. Ils ont débuté avec la pièce d'ouverture du fameux split Another Year of Misery qui est de force majeure. La band aura fait ma soirée, encore une fois merci pour l'accueil, Pascal.

BORROWED TIME - PAT : LA raison pour laquelle je m'étais déplacé. Après seulement quelques riffs dans la première chanson, il était facile de voir que leur set allait être excellent. Des vieux dudes qui ont vu neigé avant, un bon vocal, des gros riffs pesants, du double bass drum en masse. Ça sonnait pesant à souhait. Un cover de LIFE OF AGONY pour ajouter du piquant. Si ces gars-là habitaient ici, ils seraient sûrement un des bands préférés de la place, sinon le band préféré. Ça sonnait comme une tonne de brique et les gens qui restaient, dont le coach et moi, ont semblé apprécier. Il est aussi à noter que tour à tour, MartyMart de SONS OF DISGRACE, Pascal Broughton et Blake de LIFE ON TRIAL ont fait des guest vocals sur leurs chansons, ce qui a monté le niveau de party et de fun dans la place. Malgré le fait qu'il restait très peu de gens, ce fût selon moi le set de la journée et je recommande à tout le monde qui aime le heavy stuff d'écouter ce band. Do not sleep on those guys !

Photo de WORDS par xGregx. Allez jeter un œil sur sa page Facebook si vous en voulez plus.

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